Comment se protéger contre les loyers impayés ?

Locataire qui emménage dans son appartement

Si le risque de loyers impayés n’est pas récurrent, il est néanmoins à prendre en considération lorsqu’on se lance dans un investissement locatif. Choix du locataire, caution, assurance dédiée… Quelles sont les solutions à mettre en œuvre pour se prémunir ? En quoi un professionnel peut-il aider le propriétaire dans ses démarches ?

Choisir son locataire avec soin

Avant même d’envisager de souscrire une assurance loyer impayé, le premier réflexe est de sélectionner avec soin son locataire. Pour cela, il est important de s’attarder sur sa solvabilité. Quelle est sa situation financière ? Le montant du loyer doit représenter entre 25 et 33 % de ses revenus mensuels. Il s’agit d’une première action pour éviter les retards et les défauts de paiement.

Il est nécessaire de demander différents justificatifs, comme un avis d’imposition, des fiches de paie, ainsi que les trois dernières quittances de loyer de son précédent logement. Il est possible d’exiger un garant, comme un proche ou un organisme professionnel.

Le dépôt de garantie ou caution

Le dépôt de garantie est un montant que l’on peut considérer comme une caution. Attention à ne pas le confondre avec le garant qui se porte « caution ». En cas de loyers impayés ou de dégradations du bien, le propriétaire en dispose pour couvrir les manquements du locataire, y compris pour la remise en état du logement.

Pour une location vide ou meublée, la somme demandée fait l’objet d’une réglementation légale. Elle ne comprend pas les charges et ne peut faire l’objet d’une révision au cours ou au terme du contrat de bail. Le dépôt de garantie ne présente aucun caractère obligatoire, mais reste fortement recommandé.

L’assurance loyer impayé ou garantie de loyer

L’assurance loyer impayé ou garantie de loyer n’est pas à confondre avec la précédente protection. Il s’agit d’un contrat qui couvre différentes spécificités de l’investissement locatif :

  • Couverture juridique et accompagnement dans les procédures ;
  • Indemnisation des loyers non perçus ;
  • Sinistre dû à la dégradation du bien par le locataire ;
  • Responsabilité civile…

À titre d’exemple, avec une assurance pour loyers impayés AXA, vous pouvez bénéficier du versement des sommes non perçues pour trois mois d’inoccupation des lieux. Une situation qui peut intervenir en cas de départ impromptu du locataire et de non-respect du préavis.

Par le biais d’un contrat PNO, des clauses contractuelles peuvent même couvrir les propriétaires non occupants. Le prestataire sollicité se charge généralement de la prospection et de la sélection des locataires avec, à l’appui, la certification de chaque profil.